Jérôme Elissalde, RIR – UQAM
Jérôme Elissalde est agent de soutien à la mobilisation des connaissances au Service de la recherche et de la création de l’Université du Québec à Montréal. Petit survol de son parcours de la France au Québec, de la physique-chimie au soutien à la mobilisation des connaissances, tout en passant par la communication…
Jerome Elissalde is a knowledge mobilization officer at the Université of Québec at Montréal’s Research Office. This is a brief overview of his journey from France to Quebec, from physics-chemistry to knowledge mobilization support at the University of Quebec at Montreal , all that with an interlude in communication studies.
Mon nom est Jérôme Elissalde. Enfant, je rêve de devenir vulgarisateur scientifique. On me conseille de commencer par comprendre la démarche scientifique afin d’être mieux outillé pour l’expliquer (conseil qui peut se discuter). J’entre donc à l’université en France (mon pays d’origine) et étudie la physique et la chimie. En parallèle, j’anime des activités de découvertes scientifiques et techniques dans différentes associations d’éducation populaire. Ces activités sont utilisées comme des prétextes pour développer les capacités d’argumentation et d’esprit critique des enfants.
En complément de ma formation en sciences de la matière, j’assiste en auditeur libre à des cours sur l’histoire et la sociologie des sciences. Cela accélère mon départ vers une formation en communication et information scientifique et technique que je finalise par l’obtention d’un master. J’étudie alors la circulation sociale des savoirs, notamment dans le cadre des controverses scientifiques qui surgissent lors des débats sociétaux. Cette expérience me convainc que ma place est dans le soutien à l’hybridation et à la pollinisation des idées et des connaissances, plutôt que dans que dans la vulgarisation scientifique.
Je viens ensuite compléter mes études en communication sociale et publique au Québec. Grâce à l’accueil de Lise Renaud, directrice du Groupe de Recherche Médias et Santé de l’Université du Québec à Montréal, je crée un poste d’agent de « valorisation et de transfert de connaissances ». En 2008, ce poste devient « agent de mobilisation des connaissances». C’est là que je développe, expérimente et documente différentes facettes de la « mobilisation des connaissances». Cette expérience me permet notamment de documenter avec des collègues notre conception de la mobilisation des connaissances dans un cadre plus large de circulation des connaissances.
Depuis 2010, au Service de la Recherche et de la Création de cette même université, j’œuvre à la mise en place de services et d’outils de soutien à la mobilisation des connaissances avec mon collègue Luc Dancause. Ce soutien mise sur des stratégies allant de l’individu, jusqu’à l’institution
Mes outils ? La cartographie de l’information, la veille stratégique, le bouton à quatre trous, la collaboration, la curiosité… Je mise sur différentes stratégies, principalement la valorisation de l’existant et la mise en réseaux. Finalement, bien souvent, les principaux défis que je rencontre sont des défis de communication : la bonne information, dans le bon format, à la bonne personne, au bon moment et dans un contexte organisationnel propice.
Pour poursuivre et échanger sur les sujets présents dans ce billet sur twitter : @jelissalde Autrement, autour d’une bonne bière nous pourrions parler de Jazz, de documentaires, de photographie… et de tout autre sujets que vous pourrez me faire découvrir !