L’impact de la recherche en histoire peut être connu de ceux qui veulent le connaître

Gary Myers et David Phipps (tous deux de l’Université York) ont écrit une réponse à un article qui postule que l’impact de la recherche en histoire est en fin de compte inconnaissable. Vous trouverez ci-dessous un résumé de leur réponse et un lien vers leur article.

À l’hiver 2021, Penny Bryden, présidente (à l’époque) de la Société historique du Canada, a écrit dans la publication trimestrielle Intersections que l’impact sociétal de la recherche historique ne peut être mesuré et qu’il est donc « en fin de compte inconnaissable ». Au printemps 2021, David Phipps (vice-président adjoint, Stratégie et impact de la recherche, Université York, et directeur de réseau, Réseau Impact Recherche Canada) a collaboré avec Gary Myers (étudiant au doctorat, département d’histoire, et associé de recherche au Centre Robarts d’études canadiennes, Université York) pour rédiger une réponse à cet éditorial.

La mobilisation des connaissances pour soutenir les impacts sociétaux plus larges de l’histoire est bien vivante au Canada. David et Gary ont cité un certain nombre d’exemples de professeurs d’histoire qui ne se contentent pas de diffuser la recherche en histoire au public, mais qui engagent également le public et les organisations communautaires en tant que parties prenantes dans leur recherche. Il y a notamment des chercheur.euse.s en histoire de l’Université de Victoria, de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université Simon Fraser et, bien sûr, de l’Université York, qui entreprennent des études engagées. Et les mobilisateur.rice.s avertis remarqueront que ces quatre universités sont toutes membres de Réseau Impact Recherche Canada. Nous sommes convaincus que toutes les universités ont des chercheur.euse.s en histoire qui s’engagent activement dans l’histoire publique et d’autres formes de mobilisation des connaissances.

Quelques citations notables de l’article :

  • « L’utilisation de stratégies de mobilisation des connaissances dans la recherche en histoire crée les conditions d’un impact sociétal….. Si un historien souhaite démontrer l’impact de sa recherche, il n’a qu’à faire ce que les historiens ont toujours fait et font si bien. Raconter une histoire ».
  • « L’impact de la recherche est connaissable pour ceux qui souhaitent le connaître. Les historiens peuvent adapter nos recherches avec des stratégies de littératie numérique et de mobilisation des connaissances pour créer des impacts qui peuvent être plus facilement appréciés comme faisant partie du métier d’historien ».

La mobilisation des connaissances pour soutenir les impacts sociétaux plus larges de la recherche en histoire n’est peut-être pas courante, mais elle est présente chez les historiens du Canada.

Vous pouvez lire l’article de Gary et David à partir de la page 4 de la publication.