Félicitations à notre toute première cohorte de gagnants des bourses d’études engagées du RIRC!

La bourse d’études engagée du Réseau Impact Recherche Canada (RIRC) pour les étudiantes et étudiants de cycle supérieur reconnaît celles et ceux qui effectuent des projets de recherche dans le respect des principes de recherche engagée, qui mènent à une sensibilisation accrue des publics au-delà du milieu universitaire ou qui provoquent des changements dans les actions, les pratiques, les lignes directrices ou les politiques des parties prenantes.

 

Nous sommes ravis que les lauréats des prix RIRC de cette année présentent leurs travaux lors de la conférence 2021 de l’Association canadienne des administratrices et des administrateurs de recherche (ACAAR) le 13 mai de 13 h 15 à 14 h 45 HNE.

 

Nous avons le plaisir d’annoncer les gagnants des bourses d’études engagées RIRC de cette année :

Doctorat

Brady Reid, Université de Guelph

Brady est candidat au doctorat en études rurales à l’Université de Guelph. Brady coordonne également le réseau de recherche PhiLab Atlantic Hub et occupe les fonctions de rédacteur du blogue de la Regional Studies Association. Sa recherche est centrée sur la gérance de l’environnement, les industries extractives, le développement des communautés rurales et l’autodétermination des Autochtones.

Projet :

Son projet est le résultat d’un effort de recherche commun entre le No’kmaq Village Mi’kmaw Band (Aîné Calvin White) et le campus Grenfell de l’Université Memorial. Les chercheurs travaillant avec des groupes ou des communautés autochtones doivent se soumettre à une autoréflexion minutieuse de leur propre positionnement afin de mettre en lumière les hypothèses et les préjugés inhérents aux relations de recherche. Cette autoréflexion — qui tient compte d’une communication ouverte avec les collaborateurs de la communauté — peut évaluer la pertinence de la recherche en tant qu’outil de développement dans cette communauté précise et à ce moment précis. En plus d’une thèse de maîtrise écrite, ce projet comprenait un balado décrivant les résultats de notre étude et la responsabilité des chercheurs travaillant avec des groupes autochtones. Cette approche a contribué à accroître l’accessibilité et à atténuer l’aliénation des participants de la communauté des résultats issus de la recherche par l’entremise d’un discours conversationnel.

 

Perri Tutelman, Université Dalhousie

Perri Tutelman candidate au doctorat en psychologie clinique à l’Université Dalhousie et au Centre de soins de santé IWK. Ses recherches et ses intérêts cliniques comprennent la douleur en oncologie pédiatrique, l’utilisation des médias sociaux pour le transfert des connaissances et l’engagement des patients dans la recherche. Ses recherches ont été appuyées par plusieurs organismes de financement provinciaux et nationaux, notamment le programme de bourses d’études supérieures du Canada Vanier des Instituts de recherche en santé du Canada, Research Nova Scotia et l’unité de soutien de la SRAP des Maritimes.

Projet :

Plus de 80 % des enfants touchés par le cancer devraient devenir des survivants à long terme, mais la vie après le cancer présente souvent de nouveaux défis, notamment la douleur chronique. Les raisons de cette situation ne sont pas bien comprises, mais sont probablement une combinaison de facteurs biologiques (par exemple, des modifications du processus nerveux) et psychologiques (par exemple, pensées et sentiments à propos du cancer et de la douleur). Ce projet de recherche était une étude exploratoire à méthodes mixtes séquentielles créées en collaboration et visant à comprendre la douleur chez les survivants du cancer infantile à l’aide de méthodes qualitatives et expérimentales de soulagement de la douleur.

 

Andrew Kadykalo, Université d’Ottawa

Andrew Kadykalo est candidat au doctorat au département de biologie et à l’institut des sciences environnementales et interdisciplinaires de l’Université Carleton, Ottawa, Canada. Il est un scientifique en conservation interdisciplinaire qui utilise des outils de sciences naturelles et sociales pour explorer les relations entre les personnes et la nature. Ses intérêts de recherche portent sur la régulation des services écosystémiques (par exemple, la pollinisation, la régulation des inondations) et l’utilisation des preuves dans la gestion de la faune et la conservation de la biodiversité.

Projet :

Les gestionnaires des pêches et de la faune sont confrontés à la tâche complexe qui consiste à prendre des décisions réfléchies et judicieuses face à des objectifs contradictoires et à des changements environnementaux rapides. Une base de données solide est nécessaire pour soutenir ces décisions complexes. Ce projet a examiné l’étendue de l’utilisation des preuves dans de telles décisions en Colombie-Britannique à l’aide d’entrevues et d’ateliers d’élaboration de cartes cognitives vagues avec des membres des directions de la gestion des ressources naturelles des gouvernements autochtones et des régimes parlementaires, ainsi que des représentants d’intervenants non gouvernementaux.

 

Maîtrise

Emily De Sousa, Université de Guelph

Emily De Sousa est étudiante à la maîtrise à l’Université de Guelph, sa recherche porte sur les réseaux alternatifs de distribution de produits de la mer et elle travaille comme responsable des communications pour le réseau des routes côtières. Emily est une communicatrice scientifique et une mobilisatrice de connaissances passionnée. Elle a créé sa propre marque, Seaside with Emily, en vue d’éduquer le public sur les produits de mer durables, les voyages responsables et la culture des aliments.

Projet :

Son projet de recherche a examiné les valeurs et les défis d’un modèle relativement nouveau et inexploré dans l’industrie des produits de la mer : les réseaux alternatifs de produits de la mer. Au lendemain de la pandémie de COVID‑19, elle a ajusté ses recherches pour se concentrer principalement sur la résilience des chaînes d’approvisionnement des produits de la mer face au choc mondial. Pour saisir l’incidence rapide de la pandémie sur les communautés de parties prenantes dans le cadre de son projet de thèse, Emily a co‑créé un balado dénommé Social FISHtancing. Les épisodes bimensuels racontaient l’histoire de personnes travaillant dans l’industrie des produits de la mer, comment elles ont été touchées par la pandémie et les façons créatives dont elles se sont adaptées.

 

Kimiya Missaghi, Université Carleton

Kimiya Missaghi est candidate à la maîtrise au département de droit et des études juridiques de l’Université Carleton et termine actuellement les recherches pour sa thèse. Elle travaille également en tant qu’assistante de recherche sur un certain nombre de projets de recherche matière de droits de la personne et de pédagogie. Ses domaines d’intérêt comprennent les droits de la personne, la liberté religieuse, la résilience des réfugiés, le changement social et les approches pédagogiques innovantes.

Projet :

Les bahá’ís représentent la plus grande minorité religieuse en Iran et ont été systématiquement persécutés en raison de leur appartenance religieuse qui ne leur permet pas d’accéder à l’enseignement supérieur. La communauté bahá’íe a réagi à cette injustice en créant sa propre université clandestine gérée par un corps professoral bénévole et est reconnu internationalement. Dans le cadre de cette étude menée à l’Université Carleton, quinze anciens étudiants de cette université clandestine ont été rencontrés en entrevue. L’étude a exploré les thèmes de la résilience, de l’oppression, de la résistance et de l’éducation et a essayé de faire avancer le débat sur les moyens de surmonter l’oppression et les obstacles systématiques parmi les groupes minoritaires.

 

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